Chèr·e·s abonné·e·s,
Le zine de ce mois-ci avait clairement l’ambition d’aborder enfin les vraies questions, mais à la place il parle de cinéma, de vin, d’écriture, d’enfants et d’art contemporain. Peut-être que malgré tout quelque chose d’intéressant est dit quand on tourne suffisamment longtemps autour du pot.
Le PDF est à télécharger en bas après un petit extrait, et la version papier sera bientôt expédiée aux abonnés Patreon (la fabrication est délicate donc je dois vous demander un peu de patience).
Bonne lecture, et n’hésitez surtout pas à m’envoyer vos commentaires ou à en parler autour de vous si ça vous a plu.
M.
À la sortie de l’expo Berlinde de Bruyckere il y avait une salle présentant les techniques et matériaux utilisés par l’artiste, avec des photos de son atelier (mais qui ne montraient pas sa horde d’assistants) et des échantillons qu’on avait le droit de toucher (mais personne n’osait le faire)
Ensuite, dans une ultime petite salle, on pouvait s’asseoir pour regarder un court film où l’artiste parlait de son travail et de l’exposition. Au moment où je suis arrivé, elle était en train de dire que c’était normal de ne pas savoir si on avait aimé ou non, de ne pas savoir si on avait quelque chose à en dire ou non, et c’était plaisant car son regard était sage mais doux, et son ton très maternel, très rassurant.
Je pense désormais que toute exposition d’art contemporain devrait inclure ces deux éléments, une matériauthèque et une absolution préventive du visiteur par l’artiste.
Vous pouvez lire le reste dans Kimchi Overdose Vol. 13 — Le parfum de l’indicible, à télécharger ici :